
chambres d'hôtes et gîte Pyrénées Atlantiques _ Barétous




La légende des mousquetaires
« Un pour tous, tous pour Barétous ! »



Avec pas moins de trois mousquetaires ayant un lien avec la vallée, Barétous peut s’enorgueillir d’être la vallée des mousquetaires.
Chef lieu de Barétous, le village d’Aramits est indiscutablement le berceau de la famille d’Aramitz dont Hanry, né vers 1620, inspira l’Aramis d’Alexandre Dumas.
A la différence des autres mousquetaires béarnais, décrits plus loin, Aramitz était d’origine noble et sa famille joua un rôle actif durant les guerres de religions qui ravagèrent le Béarn et la Soule sous le règne de Jeanne d’Albret. C’est en mai 1640 qu’Henry d’Aramitz entra aux mousquetaires où il retrouva son père Charles qui occupait le poste de Maréchal des logis. Les archives militaires n’indiquent rien sur les états de service du père et du fils, ni ce qu’ils devinrent après la dissolution de leur compagnie en 1646. On sait en revanche qu’Henry épousa en 1650 Jeanne de Béran Bonasse dont la famille fut longtemps propriétaire du château d’Arette. Résidant à Aramits, près de l’actuelle gendarmerie, on ignore tout de son existence jusqu’à la date et le leiu de son décès. Le portail de sa propriété est tout ce qu’il reste de sa demeure familiale malheureusement rasée en 1980.
A quelques lieues de là, près de l’église de Lanne, une grande demeure carrée aurait appartenu à un neveu d’Isaac de Portau, alias le Porthos de Dumas. Plus encore qu’Aramis, ce personnage si vivant dans le roman, n’a laissé que bien peu d’indices sur son histoire. Né à Pau en 1617, d’une famille originaire d’Audaux, Isaac de Portau était le fils d’un secrétaire général du Parlement de Navarre. Il servit dans les Gardes Françaises en 1640 et entra chez les mousquetaires en 1643 avant que l’on ne perde toute trace de son existence. Alors pourquoi ne pas croire à la légende locale qui affirme que, fatigué par une vie des plus remplies, il aurait trouvé auprès de son neveu, le havre de paix que tout homme souhaite au soir de sa vie.
Des quatre mousquetaires, reste Athos qui, né près de Sauveterre vers 1620, n’a rien à voir avec notre vallée encore qu’il ait eu un lien de parenté avec le Comte de Tréville actauer incontesté, de l’entrée chez les mousquetaires de nombreux Gascons et en particulier de Béarnais.
M. de Tréville né à Oloron, en 1958, de Jean de Peyrer et de Marie d’Aramitz (sœur du mousquetaire Charles), de son vrai nom Arnaud Jean du Peyrer, avait par sa mère de solides attaches barétounaises. Embrassant à 17 ans le métier des armes, il gravira, grâce à sa bravoure tous les échelons de la hiérarchie militaire jusqu’à obtenir en 1634 le commandement des mousquetaires.
On le voit, la véritable histoire des mousquetaires justifie pleinement que la vallée revendique une partie de leur histoire. Dans ces conditions, rien d’étonnant à ce que son cri de ralliement soit désormais « Un pour tous, tous pour Barétous ! »
